⬅️ Avant : vue sur l’église Saint Vincent de Paul dîtes les Réformés.
🛐Sa construction est décidée sous l’égide d’Eugène de Mazenod (1782-1861) évêque de Marseille. Débutée en 1855 et achevée seulement en 1886, son chantier, comme beaucoup d’églises pharaoniques, affronte un tas de problèmes : l’architecte quitte le projet, on manque d’argent (renfloué par la ville), son promoteur Mgr Mazenod meurt, on manque d’argent, un nouvel évêque se motive pour reprendre les travaux, à nouveau on manque d’argent, mais la ville en a marre de payer… Finalement, un financement participatif parmi les fidèles boucle le budget. 💲
⛪De style néo-gothique, son nom provient du couvent des Augustins réformés, qui s’élevait au même endroit. Ces religieux menaient un vie austère, consacrée à la prière, et ont été qualifiés de “réformés” quand ils ont eu le droit… de porter des chaussures ! Par extension, le quartier environnant a pris ce nom. Comme beaucoup d’églises, elle a des gargouilles, des flèches supers hautes (63 m), un orgue immense, des vitraux qui claquent et une forme basilicale : c’est un peu le Notre-Dame-de-Paris-de-Marseille. 💃
➡️ Après sa rénovation, engagée en 2019 et terminée récemment, sa pierre blanche brille à nouveau de mille feux. Ceux arrivés en ville avant le Covid se rappelleront ces façades noircies par la pollution. Sous les yeux de Jeanne d’Arc (sa statue fût installée sur le parvis en 1943) s’étend l’un des pires carrefour de Marseille. Chaque jour, trams, camions, voitures, scooters, vélos, et trottinettes se livrent un combat acharné sur le bitume, laissant les piétons désemparés courir de toute part en tentant de ne pas périr à chaque traversée… Jeanne, au secours ! ⚔️
© Archives Municipales 88 Fi 56 (avant 1903) et Marseille avant/après
